– Errements d’une certaine gauche sur la prostitution…

« Comment la gauche se trompe sur la prostitution »

 Par Jonah Mix

publié par LOGOS JOURNAL, 2016

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Au printemps dernier, des délégués de diverses branches d’Amnistie Internationale se sont réunis à Dublin afin d’établir leur position officielle sur la prostitution. Dans la résolution qui en a émergé, l’ONG a déclaré ses plans pour ‘’développer une politique qui supporte la décriminalisation complète de tous les aspects du travail du sexe consensuel’’. [1] En outre, la politique‘’ fait appel aux États pour garantir que les travailleuses du sexe puissent jouir pleinement d’une protection complète et légale contre l’exploitation, le trafic et la violence.’’ [2]

Cette décision d’endosser la décriminalisation fut largement soutenue par la vaste gauche américaine, ainsi que par les mouvements libéraux et progressistes, bien que plusieurs féministes se soient montrées ouvertement en opposition. Dans les semaines précédant la rencontre des délégués de AI, plus de 400 groupes de femmes et de militantes individuelles ont ajouté leur nom à une lettre ouverte condamnant l’organisation pour sa position et dans le but d’encourager l’application de ce que les féministes appellent le modèle nordique. [3]

Le modèle nordique est une approche générale de la loi sur la prostitution qui fût d’abord appliquée en Suède en 1999. Sous ce système, connu aussi comme le système du ‘’Mettre fin à la demande’’, la vente de sexe demeure légale tandis que l’achat devient criminalisé. [4] Il est difficile de suivre les activités illégales de l’industrie avec une exactitude parfaite. Toutefois, les évidences indiquent que l’approche nordique a diminué avec succès la taille de l’industrie du sexe en Suède, a augmenté la stigmatisation envers l’achat de sexe, et a enfreint la croissance du crime organisé et du trafic humain. [5]. D’autres pays ont depuis instauré des lois sur la prostitution basées sur le modèle nordique, notamment la Norvège, la France, le Canada, et plus récemment l’Irlande du Nord. [6]

Malgré ses succès mesurables, le modèle nordique a été rejeté par une grande partie de la gauche nord-américaine qui est plutôt en faveur de la décriminalisation.

Le journal Jacobin par exemple, a de façon récurrente, publié des attaques contre les tenants du modèle nordique, [7] apparemment en ignorant qu’il prend ainsi une distance saisissante par rapport aux générations précédentes de marxistes qui ont considéré la prostitution comme une expression méprisable de l’exploitation capitaliste. [8] Plusieurs organisations néo libérales de gauche ont également fait pression pour la décriminalisation. On notera en particulier The Economist, dont les sorties stupéfiantes d’articles pro-prostitution pourrait être vues comme un cours pour débutants sur les arguments communs faits par la gauche de nos jours. [9]

Parmi les défenses couramment utilisées, 3 sont devenues régulières : La décriminalisation est le souhait des femmes dans l’industrie; la prostitution procure des emplois; la décriminalisation permet aux femmes de l’industrie d’obtenir des protections légales au travail. Hélas, ces 3 arguments ne réussissent pas à justifier la prostitution dans une perspective gauchiste. Ce qui est peut-être le plus important est que ces arguments contiennent des implications inquiétantes pour d’autres positions de gauche bien établies. Je souhaite que cet article puisse mettre en lumière ces contradictions et que ceci servira à soutenir l’abolition et non pas à susciter l’abandon des politiques de gauche. [10]

Les gauchistes qui en viennent à soutenir la prostitution formulent leur position en termes de ‘’il faut écouter les travailleuses du sexe’’, sous-entendant que les femmes dans la prostitution à l’échelle mondiale désirent la décriminalisation. [10] Pourtant, il est évident que les femmes dans l’industrie ne représentent pas un bloc monolithique ayant toutes les mêmes opinions. Plusieurs femmes, encore dans l’industrie ou en étant sorties, s’opposent à la décriminalisation. [11] Récemment, j’ai interviewé Chelsea, une femme travaillant dans l’un des bordels légaux de Nouvelle-Zélande. ‘’Les bordels fonctionnent encore de la même façon qu’avant la légalisation’’ m’a-t-elle dit. ‘’Nous avons maintenant le pire des deux mondes’’. [12]

Selon elle, la décriminalisation a été un échec lamentable. Les lois obligeant l’utilisation du préservatif sont rarement appliquées et les femmes qui refusent que les hommes éjaculent sur elles ou à l’intérieur d’elles ont du mal à trouver des clients. Qu’elles soient harcelées, abusées ou agressées par un client, la gérance du bordel peut refuser de dévoiler le nom de l’agresseur, rendant les poursuites impossibles. Chelsea est elle-même une militante du modèle Nordique. Elle dit : ‘’Si nous avions le modèle nordique, je pourrais téléphoner à la police la seconde après avoir été payée pour éviter que ces clients me violent. Si je téléphonais à la police dans notre système de décriminalisation, ils diraient ‘’avez-vous accepté l’argent?’’. Si je disais oui, ils diraient, voilà c’est consenti!’’ Cette vision n’est pas isolée parmi les femmes prostituées, pourtant c’est une voix que les gauchistes refusent souvent d’entendre.

De plus, les gauchistes ont traditionnellement compris que les discussions sur les opinions publiques, loin de fonctionner comme un ‘marché d’idées’ libre et équitable, tendent plutôt à renforcer et à refléter l’idéologie des puissants. Ceux qui sont les plus enclins à suivre le discours dominant se voient offrir un plus grand accès aux méthodes d’expression sanctionnées culturellement. Les femmes autochtones vendues aux champs de pétrole du Dakota du Sud et les femmes blanches de classe moyenne travaillant comme escortes sont sans doute toutes capables de parler de leur situation dans la prostitution sur une base individuelle, mais prétendre que les voix de ces deux groupes seront représentées également au public à travers l’infrastructure des médias est à la fois naïf et en contradiction avec l’analyse de gauche traditionnelle. À l’intérieur d’un système qui privilégie les voix de celles et ceux qui valident le pouvoir, ‘’écouter les travailleuses du sexe’’ veut souvent dire accepter sans critique les arguments publics d’une petite minorité de femmes dans la prostitution – la plupart d’entre elles étant souvent blanches, de classe moyenne, jeunes et non handicapées.

Même si nous étions objectivement capables de recueillir les opinions de chaque femme prostituée, une dimension importante demeure : La plupart, sinon tous les systèmes d’exploitation auxquels les gauchistes s’opposent sans équivoque seraient défendus par un vote populaire chez les exploités eux-mêmes. Le parti Républicain par exemple, trouve un important soutien de la part de la classe ouvrière blanche, [13] tandis que la majorité des américains rapportent en général une opinion positive du capitalisme. [14] Pourtant peu, sinon aucun gauchiste, ne proposerait que ces tendances générales puissent être suffisantes pour abandonner le soutien au socialisme afin de mieux suivre les demandes politiques auto-déclarées du prolétariat. Les gauchistes ne sont pas non plus régulièrement critiqués pour parler par-dessus, mépriser ou trahir la classe ouvrière quand ils défendent le socialisme, malgré que plusieurs membres de cette classe sociale s’accrochent à la croyance que le socialisme est une idéologie destructrice et dangereuse.

Les gauchistes ont compris depuis longtemps, suivant Marx, que la vision du monde d’un individu est modelée par l’idéologie dominante, laquelle se développe selon des structures spécifiques de pouvoir dans la société. [15] Il n’est pas surprenant que ceux et celles sur qui le système d’exploitation économique et politique repose puissent développer une conscience sociale qui dissimule, ignore ou même valide ce système. Tandis que la dimension de ‘fausse conscience’ et les racines de la compréhension sociale est un sujet complexe qui existe au-delà de la portée du présent essai, il est intéressant de comparer la position générale des gauchistes sur le capitalisme et leur défense spécifique de la prostitution. ‘’Écouter les travailleurs’’ n’est pas un slogan habituel pour les anticapitalistes, probablement parce que la plupart d’entre eux sont conscients que l’idéologie politique construite uniquement sur l’auto-déclaration des travailleurs transporte souvent une influence conservatrice ou néolibérale qui entre en contradiction avec les positions de gauche. La primauté de l’auto-déclaration individuelle comme base à une théorie politique est largement rejetée dans les autres situations qui ne sont pas la prostitution, toutefois l’idéologie dominante reflétée dans cette auto-déclaration s’avère coïncider avec la position prédéterminée de plusieurs gauchistes qui souhaitent une industrie du sexe florissante.

La gauche en tant qu’idéologie est incompatible avec l’idée que l’auto-déclaration puisse être la seule base acceptable pour développer ses visions politiques. Plusieurs des lois universelles qui sont vues comme étant gagnantes par les gauchistes – parmi elles, les lois contre le travail des enfants et la création d’un salaire minimum – ne sont pas encore des questions réglées aux États-Unis. Les travailleurs non spécialisés acceptent souvent du travail en deça du salaire minimum, par désespoir, pendant que des familles vivant dans une grande pauvreté se voient obligées de faire travailler leurs enfants. Il n’y a aucun doute que les gauchistes n’écouteraient pas les enfants travailleurs et ceux travaillant à 5$ de l’heure, si ceux-ci demandaient que leur conditions d’emploi deviennent légales. Il devient alors difficile de voir comment les justifications des gauchistes pour la décriminalisation de la prostitution ne permettraient pas aussi éventuellement de servir à la décriminalisation de ces autres pratiques considérées inacceptables.

La défense de la prostitution par les gauchistes se perd dans ces implications involontaires à d’autres industries qui font de l’exploitation. Par exemple, une grande partie de la gauche avance que sans la décriminalisation, les femmes dans la prostitution sont incapables d’obtenir des soins de santé ou d’autres protections légales liées au travail. Mais c’est aussi le cas pour les gens qui travaillent dans l’illégalité pour moins que le salaire minimum légal. Alors que la loi sur les standards d’égalité au travail (Fair Labor Standards Act [16]) est techniquement élaborée afin que tous les employées puissent exiger des compensations pour les heures supplémentaires et les autres avantages sociaux, les travailleurs au noir (surtout les immigrants, les jeunes adultes et les gens non spécialisés) sont souvent incapables de demander ces bénéfices en raison de leur situation de travailleurs plus ou moins légale. En réponse à ça, nous pourrions dire qu’il faille abaisser le salaire minimum afin de leur permettre de sortir de l’ombre et de demander leurs bénéfices d’employés, comme la décriminalisation de la prostitution serait supposée le faire. Or, très peu de gauchistes admettraient que l’abolition du salaire minimum puisse être une façon acceptable d’augmenter la sécurité des travailleurs, même si la suppression de ces normes leur donnait la protection offerte aux autres employés.

Les gauchistes soutiennent que les lois visant les clients de la prostitution nuisent aux revenus des femmes prostituées et peuvent, dans des situations extrêmes, les mener à la rue, la famine et la mort. Il doit être mentionné préalablement que cette revendication semble contredire la tout autant populaire notion gauchiste que la prostitution est la plupart du temps un choix volontaire fait par les femmes, sans coercition ni désespoir. En liant l’abolition de la prostitution à la famine et la mort, les défendeurs de la décriminalisation reconnaissent implicitement que travailler dans l’industrie du sexe est souvent la dernière frontière entre les femmes et la pauvreté écrasante. Cette objection échoue également à s’aligner avec la revendication gauchiste voulant que les lois visant à freiner la prostitution soient inefficaces, puisque leur capacité à restreindre l’employabilité des femmes devrait être une preuve de la diminution de l’industrie du sexe.

Les contradictions mises de côté, on peut tout de même avancer que les gauchistes ont rarement soutenu l’existence des autres industries sous prétexte que leur abolition résulterait dans l’appauvrissement ou la perte d’emplois. Par exemple, une enquête de 2013 menée auprès d’une scierie du Tennessee a trouvé un enfant de 14 ans opérant un banc de scie. [17] La réponse légale – une amende à l’employeur et l’obligation de mettre fin immédiatement à l’activité dangereuse – reflète le modèle nordique et s’aligne généralement avec la vision de la gauche sur le travail des enfants.

Dans de tels cas, il serait extrêmement étonnant que des anticapitalistes demandent que le travail des enfants puisse continuer afin de fournir un surplus de revenus aux familles. Les gauchistes n’hésitent pas non plus à demander l’abolition des ‘sweatshop’ dans les pays du Tiers-Monde, même si la fermeture de ces usines amène des pertes d’emplois et une plus grande pauvreté. En fait, il est difficile de trouver une seule industrie en dehors de l’industrie du sexe que les gauchistes aient défendu uniquement dans le but d’assurer le maintien des emplois à l’intérieur du capitalisme. On retrouve beaucoup plus cette tactique chez les conservateurs capitalistes, qui utilisent souvent la ‘création d’emplois’ comme argument contre les projets de régulation et d’intervention gouvernementaux.

Un exemple encore plus extrême de ce double-standard est l’opinion des gauchistes envers le trafic illégal d’organes. Tel que l’a rapporté la BBC en octobre 2013, il y a une tendance croissante chez les travailleurs du Tiers-Monde à vendre un organe afin de rembourser en prêt bancaire. [18] Plus récemment, des journaux de Turquie ont rapporté l’arrestation d’un homme d’affaire Israélien pour avoir organisé la vente d’organes de réfugiés Syriens. [19] En surface, la vente d’organes remplit tous les critères de décriminalisation offerts par les gauchistes : C’est actuellement illégal, donc aucune mesure en matière de santé ou de conditions de travail ne s’applique; certaines personnes qui participent à ce commerce souffriraient de difficultés économiques si elles étaient empêchées de vendre leurs organes. La décriminalisation pourrait alors favoriser une meilleure protection légale pour les vendeurs ainsi que sécuriser les bénéfices économiques pour les autres acteurs du commerce. Par conséquent, il est étrange que Jacobin ne dénonce pas les opposants au trafic d’organes légal comme étant paternalistes et prompts à nier aux réfugiés Syriens l’autonomie liée à leur corps.

Laissons de côté le sarcasme et reconnaissons que le soutien à la décriminalisation peut venir en quelque part d’une croyance légitime dans les bénéfices à court-terme pour les femmes dans la prostitution. Mais indépendamment que ce soit le cas ou non, les gauchistes demandant l’approche de réduction des méfaits approuvent une logique dangereuse : Les systèmes oppressifs doivent être soutenus parce que les gens opprimés en dépendent pour survivre. Dans d’autres cas, l’incapacité pour des travailleurs de survivre sans entrer dans le monde du travail sert de preuve pour avancer que l’exploitation est intrinsèque au monde du travail. Le travail salarié en soi est souvent identifié par les gauchistes comme oppressif justement parce que c’est un système dans lequel des moyens alternatifs pour gagner sa vie sont inexistants. Il n’est pas clair par contre pourquoi les gauchistes ont inversé cette logique pour déterminer que la valeur éthique de la prostitution en tant qu’industrie est dérivée par rapport à, et non à l’inverse de, la nécessité financière qui pousse les travailleuses vers elle.

Ceux dont le but déclaré est la fin de l’oppression et de l’exploitation devraient considérer les implications à refuser les actions contre un système parce que trop d’individus à l’intérieur de ce système en dépendent pour survivre. Suivant cette logique, la gauche serait moins susceptible de s’agiter pour l’abolition d’un système plus son exploitation deviendrait importante. Plusieurs systèmes historiques universellement dénoncés, allant de l’esclavagisme de la période antebellum aux usines de ‘shirtwaist’ de l’Age d’Or, auraient certainement échappé aux critiques si les activistes de ces époques avaient adopté ce cadre de réduction des méfaits. Il semble être le cas que les objections présentées par les gauchistes – que faire disparaitre la prostitution dirigerait les femmes encore plus dans la pauvreté par exemple, ou que la vraie question est la violence dirigée vers les travailleuses de l’industrie et non le système lui-même – sont inconfortablement similaires à ceux faits par les propriétaires d’esclaves ‘modérés’ au plus fort du mouvement abolitionniste américain. Sans aucun doute, ces arguments reflètent les désirs de certaines femmes dans l’industrie – les ‘travailleuses du sexe’ que les défendeurs de la décriminalisation disent écouter – qui mettent l’accent sur la survie à court-terme au détriment de changements sociaux plus permanents. Cette position ne découle pas de la stupidité, du manque de jugement ou d’un manque de courage moral. Plutôt, elle résulte des conditions spécifiques présentes dans un système oppressif qui tire profit du désespoir dans un engagement accru avec les mécanismes d’exploitation. Le capitalisme s’est toujours reposé sur cette aubaine faustienne, élaborant ses politiques sur les exigences limitées des individus, puis en plaçant le blâme sur leurs épaules quand ils ne parviennent pas à dépasser leurs conditions. Le rôle traditionnel de la gauche a été de renverser ces exigences grâce à une confrontation organisée avec le pouvoir en place, non pas simplement d’annuler leurs effets les plus sévères. Si les gauchistes croyaient que les décisions individuelles de chacun des puissants ou des opprimés pouvaient atteindre sans aide un changement social positif, ils ne seraient pas gauchistes mais plutôt libertaires.

Pour être clair, ces normes conflictuelles ne sont pas mises en évidence dans le but d’affirmer que la prostitution est généralement comparable au travail au noir dans la restauration, au travail des enfants, au trafic d’organes, ou au capitalisme en général. Au contraire, c’est simplement pour démontrer que l’adhésion aux positions politiques auto-déclarées, l’extension des normes du travail, la garantie d’emploi, et même la réduction des méfaits à court terme, ne sont pas, par eux-mêmes, des raisons convaincantes pour que les gauchistes soutiennent la prostitution – et, en outre, que la logique qui sous-tend ces arguments se réduit rapidement à une défense du capitalisme libertaire. Pour le dire d’une autre manière, ces arguments sont soit infructueux ou trop fructueux, en ce sens qu’ils justifient non seulement la prostitution, mais d’autres positions que les gauchistes ne peuvent pas tenir sans compromettre la cohérence de leur idéologie. C’est donc mon espoir que ceux qui se rendent compte de cette contradiction vont la résoudre dans le sens de l’abolitionnisme, et non dans le sens d’un autre abandon des politiques de gauche, par ailleurs souvent efficaces.

 

Notes

[1] https://www.amnesty.org/en/latest/news/2015/08/global-movement-votes-to-adopt-policy-to-protect-human-rights-of-sex-workers/

[2] Ibid.

[3] http://catwinternational.org/Content/Images/Article/617/attachment.pdf

[4] http://www.government.se/articles/2011/03/legislation-on-the-purchase-of-sexual-services/

[5] http://www.government.se/contentassets/3f21caa844a14c1fbf5884c21b3e0c6e/press-releases-20062010—cristina-husmark-pehrsson

[6] http://www.niassembly.gov.uk/assembly-business/legislation/current-non-executive-bill-proposals/human-trafficking-and-exploitation-further-provisions-and-support-for-victims-bill-/human-trafficking-and-exploitation-further-provisions-and-support-for-victims-bill-/

[7] https://www.jacobinmag.com/2013/08/prostitution-law-and-the-death-of-whores/

[8] Considérer par exemple, L’origine de la famille, la propriété privée et l’État de Engel (The Origin of the Family, Private Property and the State), qui peut être retrouvé ici: https://www.marxists.org/archive/marx/works/1884/origin-family/. Lenin, Mao, Castro et d’autres figures du Marxisme-Leninisme étaient aussi catégoriques dans leur opposition à la prostitution, pour différentes raisons.

[9] Plusieurs de ces articles peuvent être retrouvés ici: http://www.economist.com/topics/prostitution.

[10] Pour un exemple de cette approche, voir: http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/aug/03/prostitution-sex-workers-amnesty-meryl-streep-lena-dunham Pour une réfutation, voir la réponse de Helen Lewis dans le même journal : http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/aug/09/listen-to-sex-workers-but-which-ones.

[11] Les organisations de femmes anciennement dans la prostitution pour le modèle Nordique sont: SPACE (Survivors of Prostitution-Abuse Calling for Enlightenment), EVE (formerly Exploited Voices Now Educating), et plusieurs autres.

[12] Ces extraits furent fournis par Chelsea dans une série d’entretiens effectués par courriels en août 2015. J’ai d’abord parlé avec Chelsea l’an dernier à travers divers groupes abolitionnistes, où j’ai pu confirmer son histoire avec des informations qu’elle m’a données sur sa période dans les bordels de Nouvelle-Zélande.

[13] http://www.people-press.org/2012/04/17/section-1-general-election-preferences/

[14] http://www.gallup.com/poll/158978/democrats-republicans-diverge-capitalism-federal-gov.aspx

[15] La position de Marx sur le rôle des conditions matérielles dans la création d’une idéologie est bien résumée dans la préface d’Une contribution à la critique de l’économie politique (A Contribution to the Critique of Political Economy).

[16] http://www.dol.gov/whd/flsa/

[17] http://www.dol.gov/whd/media/press/whdpressVB3.asp?pressdoc=Southeast/20130320_2.xml

[18] http://www.bbc.com/news/world-asia-24128096

[19] http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4735121,00.html

TRADUCTION : Claudine G. pour Ressources Prostitution

Révisions et mise en ligne : Lise Bouvet.

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